Des représentants de la Communauté d’agglomération de Pau visitent l’IPREM II et l’IPRA II

Des représentants de la Communauté d’agglomération de Pau visitent l’IPREM II et l’IPRA II

Plusieurs élus de la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées (CAPBP) ont visité, le 11 juillet 2023, les infrastructures de recherche de l’UPPA situées dans les nouveaux bâtiments IPREM II et IPRA II du campus palois, dont la construction a été en partie financée par la CAPBP*. Ils ont ainsi eu un aperçu de l’excellence et de la diversité des travaux menés par les chercheurs et enseignants-chercheurs de l’université.

Isabelle Baraille, vice-présidente de l’UPPA en charge de la recherche, leur a tout d’abord brossé les grandes lignes de la stratégie de l’établissement et présenté sa nouvelle identité scientifique déclinée en 5 missions interdisciplinaires focalisées sur de grands enjeux sociétaux, ainsi que les derniers succès aux grands appels à projets France 2030.

Le groupe a ensuite été guidé par le directeur de l’Institut des sciences analytiques et de physico-chimie pour l’environnement et les matériaux (IPREM), Ryszard Lobinski, à travers le nouveau bâtiment IPREM II. Celui-ci a notamment été conçu pour pouvoir rassembler sur un même étage le pôle d’excellence en spectrométrie de masse de spéciation et isotopie (Equipex MARSS) : ToF-SIMS Tandem MS et nano-SIMS, multi-collecteur haute résolution avec lasers femtoseconde, etc., mais aussi pour bénéficier de salles d’expérimentation nécessitant un haut niveau de performance permettant de s’affranchir de différentes contraintes (température, poussières, vibrations ou ondes électromagnétiques).

Ces appareils, dont certains sont quasiment uniques en Europe, sont utilisés pour des travaux de recherche dans des domaines très variés : batteries à électrolytes solides, revêtements anti-corrosion ; nanoparticules dans les cellules de poumons humains, arsenic contenu dans certaines algues, absorption d’oligo-éléments par les élevages de volailles, porcs et ruminants ;  diagnostic de la maladie de Lyme, archéologie (datation non destructive de coquilles d'escargot ou de dents d’aurochs), suivi de la migration de poissons emblématiques, comme le saumon ou l’anguille, détection d’éléments radioactifs dans l’air…

À quelques centaines de mètres de là, Peter Moonen, directeur de l’Institut pluridisciplinaire de recherche appliquée (IPRA)**, et Jean-Paul Callot, directeur du Laboratoire des fluides complexes et leurs réservoirs (LFCR), ont pris le relais pour la visite du bâtiment IPRA II. Celui-ci abrite désormais les équipes paloises du LFCR et du laboratoire des Sciences pour l’ingénieur appliquées à la mécanique et au génie électrique (SIAME), ainsi que le Laboratoire de mathématiques et de leurs applications de Pau (LMAP).

Accueillis dans trois salles expérimentales nouvellement installées, les élus ont pu découvrir les atouts de la microscopie optique, d’un résonateur à quartz breveté et des méthodes expérimentales d’imagerie en lien avec l’exploration du sous-sol. Ils ont également pu pénétrer dans l’immense cage de Faraday conçue pour étudier le phénomène de foudre en laboratoire.

La matinée s’est conclue par une présentation des activités des unités de recherche Identités, Territoires, Expressions, Mobilités (ITEM) et Transitions énergétiques et environnementales (TREE).

La première est composée de spécialistes des différents domaines de l’histoire, de l’histoire de l’art, de l’archéologie, de l’anthropologie et de la civilisation espagnole et travaille notamment sur l'inscription des activités et des migrations humaines et culturelles dans l’espace, sur les identités, les patrimoines et les corpus, et sur les transitions et les discriminations.

La seconde regroupe des chercheurs issus de la géographie, de la sociologie, du droit et des sciences économiques et a pour objectif d’analyser les enjeux, les freins et les leviers pour la mise en œuvre des transitions énergétiques et environnementales, en travaillant tant sur les innovations technologiques que sur les incitations économiques ou fiscales et les initiatives territoriales en faveur des transitions.

* La construction des deux bâtiments a été cofinancée par le Fonds européen de développement régional (FEDER) à hauteur de 1,5 million d’euros pour le premier et 4 millions d’euros pour le second, par la Région Nouvelle-Aquitaine et par la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées.

** L’IPRA est une fédération constituée de quatre laboratoires de recherche et du centre d’imagerie à rayons X DMEX, soit environ 310 personnes (300 pour l’IPREM).